Les chtis gônes en Oz

Nous avons quelques jours off car nous avons fini la variété de pommes en cours et attendons que la suivante soit prête a être cueillie. Du coup, plutôt que de rester cloitrés au milieu des pommiers qui commencent à se faire un peu trop familiers, nous décidons de partir prendre l’air loiiiiiiiin de toutes ces pommes, le temps d’un long weekend à la mer avec Marine et Mélina, deux amies françaises de notre ferme !!!

Direction Jervis Bay ! Ça nous semble bien. Et Sam un autre collègue nous l’a conseillé.

Hop ! C’est décidé ! On part donc l’après-midi même pour 350 Km et 5 heures de route, mais avec deux vans et des routes à relief, ça prend tout de suite une dimension d’expédition !

La route est longue mais très jolie ! Les décors changent beaucoup.

Nous arrivons à la nuit tombée et dormons au bord de la plage. Voici la vue à laquelle nous avons le droit le lendemain matin :

(l’envergure de la raie s’étend entre les 2 cailloux dans l’eau…)

Bon on va enfin essayer de mettre le blog a jour, ou du moins de rattraper pas mal de retard, car là c’est vraiment la honte… désolé pour tous ceux qui suivent nos aventures via notre blog.

Du coup, on va essayer d’être succincts pour pouvoir rattraper tout ce retard, mais vous aurez l’essentiel ;-) Ne vous inquiétez pas, nous allons toujours très bien !!!  Bonne lecture et gros bisous a tous !!!

Bisous ;-)

Nous avons donc ramassé des pommes pendant un mois et demi, moins quelques jours à cause de la pluie. En effet, on ne travaillait pas sous la pluie, pour ne pas abimer les fruits. Nous avons ramassé plusieurs variétés : les « Royale Gala », les « Fudji », les « Red Delicious », et les « Granny ». Nous pouvions commencer à l’heure qu’on voulait le matin, enfin pas trop tard non plus. On finissait à 17H00, ou avant si on voulait, mais pas trop non plus… Et on pouvait décider de ne pas travailler un jour par-ci par-là, car à moins qu’il pleuve, on travaillait tous les jours non-stop… mais il ne fallait pas abuser non plus ! En ce qui nous concerne, on travaillait, pour la plupart du temps, de 7H00 à 17H00.

On était payé entre 32 et 36$ brut la bin (grosses caisse en bois) de 400 kgs. On n’était pas très bons au début, mais on s’est amélioré par la suite. Globalement, on gagnait en net à peu près comme aux ananas, car c’était l’objectif qu’on s’était fixé : ne pas gagner moins qu’aux ananas… On se faisait donc un peu plus de 100$ chacun par jour. On avait de bons arbres (bien taillés et pas trop haut), et le salaire était plutôt correct, ce qui n’a vraiment pas l’air d’être le cas partout…

On vivait sur place, donc pas de frais d’essence. On dormait dans notre van chéri, et on avait SDB et une mini cuisine avec juste de la place pour deux éviers, un frigo et une machine à laver. Dehors, on s’était construit un abri pour manger assis ailleurs que dans nos vans, et se retrouver tous ensembles. Nous payions ces installations 15$ chacun par semaine, ce qui est très correct.

Durant cette semaine-là, nous chercherons du boulot dans les fermes aux alentours d’Orange. Le ramassage des cerises est terminé depuis peu, mais nous savons que les pommes vont bientôt commencer, et que les vendanges suivront. Nous nous levons tôt le matin pour commencer le tour des fermes dès 7H00, afin d’être sûr de croiser les fermiers, avant qu’ils ne partent dans leurs champs et qu’on ne puisse plus les trouver. Nous leur laissons nos CV. On commence par faire quelques vignobles, car on aimerait bien faire les vendanges ici en Australie, donc on veut « assurer » nos places avant que d’autres personnes y pense. Puis on se concentre sur les fermes de pommes. Mais sans grand succès, seulement une nous dit de revenir dans 4 ou 5 jours si on n’a rien d’ici là…

On appelle également le « Harvest Guide », enfin on les harcèle plutôt…mais rien non plus. Au bout de 2 jours et après une dizaine de coups de fil, ils nous proposent un plan pour ramasser des prunes. On appelle la patronne qui nous dit que c’est pour une semaine de boulot, qu’on ramasse les prunes autant qu’on veut (pas d’heure fixe), et qu’on est payé pour tout ce qu’on ramasse, mais elle tarde à me dire combien, pour au final me dire entre 1.30 et 1.50$ la barquette. Mais on ne sait pas de quelle taille…Bref, c’est bizarre mais on ira, cela nous fera une rentrée d’argent pendant une semaine, puis on continuera de chercher des pommes après, car la récolte ne commence pas avant quinze jours nous ont-ils tous dit…

Mais le lendemain, nous croisons par hasard deux des françaises avec qui on vivait aux ananas, Leila et Fabiola. Le monde est petit hein, il faut qu’on se croise en Australie, pour la troisième fois d’ailleurs, car on les avait déjà croisé sur la route, alors que l’Australie est 14 fois plus grande que la France !!! Bref, elles nous disent qu’elles ont trouvé du boulot, dans une ferme de pommes, et qu’elles commencent lundi… Il ne nous faut pas beaucoup de temps pour réfléchir et nous dire qu’on laisse tomber notre plan bizarre de prunes et qu’on recommence à chercher des pommes dès demain.

Le lendemain matin, nous retournons directement à la ferme qui nous avait dit de revenir, et là on voit que la voiture des françaises est là…c’est donc ici qu’elles ont trouvé. On rappelle au fermier qu’il nous avait dit de revenir si on n’avait rien trouvé, et banco !!! On commence lundi ;-)

Ca y est, nous y sommes, nous vous avions parlé de ce job très brièvement dans l’article « Coucou à tous, le retour !!! ». Nous vous parlerons de ce boulot dans l’article suivant ;-)

Nous allons aujourd’hui à Manly, un quartier non loin du centre de Sydney pour voir Fanny, une copine qui travaillait avec moi en Floride, et qui est aussi en Australie depuis le mois de septembre. C’est marrant de se voir en Australie ;-) Nous sommes allés boire un coup au bar ou elle travaille, juste en face de la plage, c’était bien sympa !!!

Et à cote du bar, nous sommes tombés sur un magasin de planches de surf…

Et voilà notre nouvelle acquisition !!! (la planche bien sûr) ;-)

Dans la soirée, nous prenons la route en direction d’Orange, ou nous allons chercher du travail, car les financent baissent. On a encore de l’argent, un peu plus de 1000$, mais comme on a connu des temps un peu difficiles avec les différentes réparations sur Amaya, on préfère prévenir que guérir et ne pas descendre sous ce seuil, au cas où…

En chemin, dans les Blue Mountains, nous essuierons un orage sévère, qui nous fera même nous arrêter sur le bord de la route à deux reprises, en attendant que ça passe. En effet, la pluie n’est pas très forte, ni même toujours présente mais le tonnerre et les éclairs sont tellement forts, et nous sommes quasiment seuls sur la route, il fait nuit noire, que nous préférons nous arrêter et attendre en toute sécurité dans une station-service…

Puis une fois arrivé vers l’endroit où on va dormir, on voit sur la route deux tous petits chatons, un noir et un roux. On s’arrête car ils sont au milieu de la route. Ils ont l’air d’avoir froid, après cet orage, et surtout très peur : ils miaulent et veulent nous mordre quand on veut les caresser. Damien leur donne du lait : ils ont effectivement très faim et se jettent dessus. Ils ont l’air faible. On décide alors de les prendre avec nous. Nous leur mettons un tissu dans notre bassine et les installons dedans afin de faire le trajet jusqu’à notre camp. Là-bas, on installe la bassine dans les toilettes afin qu’ils soient au chaud. On ne voulait pas qu’ils dorment dans notre van de peur de maladie, parasite ou quelques dégâts que ce soit… Le lendemain matin, les chatons ne sont plus dans la bassine… mais dans les bras de deux enfants du camp, et la famille à l’air de les avoir adoptés. Nous sommes contents et fiers, nous avons sauvés ces deux tout petits chatons tout mignons !!! ;-)